Jazzman france
Kristian Jørgensen Kvartet
w/ Monty Alexander: Meeting Monty
Plus stuff smith que Gràppelli. Kristian Jorgensen commence sur les chapeaux, de roue avec un drumming second line. s'il naus ravit d'emblée, on se dit qu'il ne tiendra pas la langueur.
Mais l'on s'aperçoit bien vite qu'il est´à l´iaise sur tour les registres : le gros blues qui tache, la ballade ellingtonienne (A Flower is a Lovesome Thing de Billy strayhorn), le swing en overdrive, l´original en cinq temps, la samba, la relecture humoristique l´0riental Shuffle de Django Reinhardt)- Bien plus, le violoniste danois sait s'approprier tout ce qu'il touche, passant sans faiblir du standard à l'original, parce qu'il fait la part juste entre sens melodique, sens rythmique, énerqie, humour et feeling.
Il est en vela merveilleusement entourè, par Monty Alexander certes, mais aussi par une rythmique qui met un savoirfaire très complet au service du swing et de i'imagination : Kresten Osgood (batterie), Thomas Fonnesbaek (contrebasse), Jacob Fischer (guitare).
De méme que le leader ose is pédale wah-wah le guitariste ose la distorsion avant de passer à la guitare acoustique sans faute de gout ni hiatus apparent. Lorsque le livret justifie la presence de la chanteuse Caterina Zapponi dans les studios - parse qu´ell est l´épause du pianiste", on craint le faux pas. S´il nest pas le sommet du disque, son Estate en version originale ne dépare guére du reste d'un album fort séduisant.
- Franck Bergerot